Le projet de développement de Taghazout est reparti pour de bon

Publication officielle de l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour l’aménagement de la nouvelle station balnéaire
C’est reparti, cette fois-ci pour de bon, pour le développement de la nouvelle station balnéaire Taghazout. L’Appel à Manifestation d’Intérêt a été publié officiellement, à travers les journaux, pour l’aménagement de cette station, la cinquième du genre prévue dans le Plan Azur.

Le site de Taghazout se situe à 15 km au nord d’Agadir, première destination balnéaire du Royaume.

Le site, propriété de la SONABA (Société Nationale d’Aménagement de la Baie d’Agadir), s’étend sur une superficie de 678 ha avec un front de mer linéaire de 6 Km. Le site de Taghazout peut accueillir un programme d’aménagement diversifié avec une capacité d’hébergement de plus de 25.000 lits dont 80% en lits hôteliers.

Taghazout sera la première nouvelle station construite à côté d’une autre station balnéaire, déjà existante, de renommée touristique internationale bénéficiant ainsi de ses atouts et de la proximité d’un aéroport international (Agadir Al Massira qui connaît un trafic annuel moyen de 1.135.000 passagers, soit 40% de sa capacité).

La station d’Agadir et celle de Taghazout offrent un grand avantage en matière d’exploitation. Grâce au micro climat particulier de la région (doux et ensoleillé en hiver, frais et clément en été ), la saisonnalité touristique dure pratiquement douze mois. Contrairement aux autres stations balnéaires concurrentes (à part les Canaries), la haute saison touristique d’hiver, débute au mois d’octobre pour se terminer au mois de mai. Une saison bien prisée par les touristes nordiques. Juste après, c’est la saison d’été prisée par tous.

Taghazout, selon les précisions de Adil Douiri, ministre du tourisme et de l’artisanat, va être une station dernière génération. La priorité sera donnée à l’hébergement commercial, toute l’année et aux établissements par hôteliers. Il n’y aura pas d’aménagement des résidences touristiques exploitées un mois ou deux, selon le ministre du tourisme.

Concernant le projet de développement de la nouvelle station balnéaire intégrée de Taghazout, la méthodologie conçue par le Département du Tourisme avec l’appui de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet est déclinée en plusieurs étapes. Elle est diamétralement différente de l’ancienne méthode de gré à gré qui avait permis au Groupe Dallah Al Barak d’être l’unique développeur aménageur choisi pour aboutir au fiasco que l’on connaît.

Cette fois, tout a été bien revu et corrigé, pour permettre, pour de bon le lancement de cette nouvelle station balnéaire destinée à être une fierté du tourisme balnéaire atlantique au Maroc. Ainsi l’Etat va mettre à la disposition de l’aménageur développeur sélectionné les bases foncières brutes support de la station Taghazout. Cet aménageur réalisera les infrastructures « in site » de la station.

L’Etat prendra en charge la réalisation des infrastructures « hors site » : adduction en eau et en électricité et liaison routière à l’agglomération urbaine d’Agadir. Le site de Taghazout une fois aménagé, sera subdivisé en lots que l’aménageur pourra valoriser directement ou céder à des opérateurs hôteliers, des promoteurs immobiliers et des opérateurs de golfs.

La réalisation de l’opération d’aménagement de la station de Taghazout sera régie par une convention d’investissement et des cahiers des charges qui définiront les obligations respectives de chaque partie et le descriptif de l’opération (plan d’aménagement, détail des infrastructures « in site », plan de commercialisation...). C’est la démarche qui a été retenue et qui a été mise en œuvre avec succès pour les autres stations balnéaires : Saïdia, Essaouira Mogador, El Jadida Mazagan et Larache Lixus. Il est à rappeler que des conventions de mise en valeur ont été déjà conclues avec les aménageurs développeurs et les travaux d’aménagement sont dans un stade avancé avec le bon exemple de Saïdia, sur la Méditerranée.

A signaler que la calendrier de développement de la station balnéaire de Taghazout se présente comme suit :

Fin Mai 2005, lancement de la présélection ;

Fin Juin 2005, remise des dossiers de candidature ;

Début Juillet 2005, établissement de la liste restreinte des aménageurs présélectionnés ;

Début Juillet 2005, lancement de la sélection finale ;

Début Septembre 2005, remise des dossiers des propositions des aménageurs présélectionnés ;

Fin Décembre 2005, sélection finale de l’aménageur ;

Mi Février 2005, signature de la convention et approbation du plan urbanistique de la phase 1 du projet.

Le premier hôtel prévu dans la nouvelle station est prévu pour début 2008. Taghazout est un méga chantier d’une valeur de 10 à 15 milliards de DH. La nouvelle station va permettre l’amélioration des niveaux de vue de la population et va apporter une mise à niveau grâce aux infrastructures et aménagements prévus. Les villages voisins, notamment celui de Taghazout, Aourir et Aghroud vont profiter pleinement de l’aménagement de cette nouvelle station. 50.000 emplois sont prévus. Déjà, l’eau et l’électricité sont réalisées à 90% à Taghazout. Reste à réaliser le tronçon routier.

Avec le lancement officiel, le 25 mai courant, de l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour l’aménagement de la nouvelle station de Taghazout, la SONABA et son directeur général Mohamed Marouan et tout son satff, entrent dans une phase de travail administratif marathonien dont la finale sera très attendue, par tous, pour la concrétisation touristique de ce site, l’un des meilleurs, sinon le meilleur du Plan Azur.

La réalisation de la station balnéaire de Taghazout est une pièce maîtresse de la « Vision 2010 » qui s’est fixée les objectifs suivants :

10 millions de touristes, dont 7 millions de touristes internationaux en hôtels classés ;

160.000 lits construits à l’horizon 2010 ( dont 130.000 lits balnéaires et 30.000 lits dans les destinations culturelles) portant la capacité nationale à 230.000 lits ;

8 à 9 milliards de dollars d’investissement en 2010 (aménagement des nouvelles destinations balnéaires, infrastructures, hôtellerie, animation) ;

48 milliards de dollars de recettes en devises en 2010 ;

600.000 emplois nouveaux créés ;

8,5% de taux de croissance moyen annuel du PIB ;

Contribution du tourisme à hauteur de 20% au PIB en 2010.

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