Sortie de la première promotion de Conseillers de voyages
Communiqué de presse 21/07/2005 | ||||
Communiqué de presse 21/07/2005 | ||||
Un secteur qui vit une contradiction flagrante avec sa tutelle. Au moment où le ministre du tourisme crie partout que le tourisme sénégalais accumule des chiffres positifs, tous les acteurs se plaignent de la baisse de fréquentation de leurs réceptifs et des lourdes charges qui les accablent. A la Somone, le week-end dernier, certains se sont penchés sur des solutions de crise, en rappelant que tout dépend de l’Etat.
Les acteurs du secteur du tourisme, spécialement les hôteliers qui se sont réunis ce week-end à La Somone, n’ont pas du tout fait dans l’optimisme, bien au contraire. A les entendre parler, on a l’impression que le tourisme au Sénégal est à l’article de la mort. Ce qui est un paradoxe, quand on sait que le gouvernement veut faire de ce secteur du tourisme l’un des piliers de sa Stratégie de croissance accélérée (Sca). Mais les hôteliers affirment que leurs réceptifs se vident de jour en jour et ils lancent un cri d’alarme : «Le Sénégal ne peut pas se payer aujourd’hui le luxe d’être la quatrième destination la plus chère au monde. Nous n’avons rien qui justifie que l’on soit aussi cher que Bâli ou Singapour», s’écrie M. Pathé Dia, responsable du Téranga hôtel, à Saly Portudal.
Le président du Syndicat des patrons des industries hôtelières du Sénégal (Spihs), M. Mamdou Racine Sy, est lui, plus spécifique. «Du point de vue de la fiscalité, nous ployons sous le poids de la Tva de 18%. Cela rend le Sénégal peu compétitif face à des destinations concurrentes.» Son compère, Pathé Dia, de se plaindre également de l’abérration qui a conduit à surcharger encore le secteur de nouvelle taxes : «On vient de nous créer encore d’autres taxes, soit-disant pour les infrastructures aéroportuaires de Diass.» Cette dernière est de 30 euros, c’est-à-dire, 20 mille francs Cfa, sur chaque billet d’avion vendu, à destination ou en partance du Sénégal. Les hôteliers considèrent que ce n’est pas aux clients de financer de manière aussi directe les infrastructures aéroportuaires de Diass. Surtout si cela doit faire fuir les voyageurs vers des destinations concurrentes comme les pays du Maghreb ou les Îles Caraïbes.
A ce titre d’ailleurs, ils font remarquer qu’au moment où les Tour operators européens vendent la destination sénégalaise à 900 euros, environ 595 000 francs Cfa, ils vendent le Maroc à moins de 300 euros (moins de 190 000 cfa), et Saint Domingue à moins de 250 000 francs Cfa. «Et dans ce montant, seule une petite part revient à l’hôtelier qui croûle sous les charges.» La conséquence de cette situation est que les hôteliers se disputent le peu de clients qu’ils trouvent avec les nombreuses structures para-hôtelières qui emplissent le décor depuis un certain temps. D’où le besoin de prendre des mesures le plus rapidement, si l’on ne veut pas voir le secteur mourir à terme. Elles pourraient prendre la forme d’une exonération de l’impôt sur le chiffre d’affaires réalisé avec l’étranger, signale M. Sy, en plus de la réduction des coûts de facteurs qui pourraient soulager rapidement les acteurs.
Le secteur du tourisme est, avec celui de la pêche, l’un des premiers du Sénégal, devant l’arachide ou le secteur minier. Le gouvernement affirme que le pays a accueilli dernièrement près de 700 mille touristes qui ont rapporté près de 200 milliards de francs. La part du secteur dans le Pib est de 6,8%. L’ambition affichée du gouvernement est d’atteindre le million d’arrivées d’ici deux ans, en visant le tourisme haut de gamme. Mais les professionnels du secteur, réunis à la Somone à l’initiative de l’Organisation nationale des intégrés du tourisme sénégalais (Onits), battent en brèche cette déclaration. Tout d’abord, ils affirment que l’on ne peut parler de tourisme de haut de gamme quand on connaît de très sérieux problèmes de mobilité urbaine. «On ne peut pas couvrir les 80 km qui séparent Dakar de Saly durant le même nombre d’heures qu’on fait entre Paris et Dakar, et viser le haut de gamme.» Ensuite, Racine Sy ajoute que, dans le tourisme, comme dans un avion, on devrait pouvoir laisser le client aller où ses moyens ou son goût le destine. «On ne peut pas imposer à tous d’aller au Méridien Président, tout de même !»
LeQuotidien
Helvetas a déjà emmené des Suisses dans des pays en voie de développement en mêlant trekking et visite de projets, notamment au Kirghizistan (ici fabrication de feutre).
Plusieurs ONG helvétiques proposent des vacances dans les pays en développement. Avec visite de leurs projets.
Les organisations non gouvernementales (ONG) affûtent un nouvel outil: des séjours dans les pays en développement, en collaboration avec des tour-opérateurs. Une façon, pour elles, de développer un tourisme alternatif, de promouvoir leur travail sur place et leurs convictions politiques, ou encore d'assurer une plus grande transparence face aux donateurs. Au programme: visite des projets, vie et travail avec la communauté et balades plus classiques. Présentation par quelques exemples non exhaustifs.
Neuf jours à la découverte du nord du Vietnam et de sa population, séjour dans une famille d'accueil, travail avec la communauté locale dans les rizières ou à la cuisine. Ne cherchez pas dans les agences: ce voyage est proposé par l'ONG helvétique Caritas et s'inscrit dans un programme rural plus général, allant de l'alphabétisation des adultes à la promotion du commerce. «Ce projet représente une alternative au développement de cette région, souligne, chez Caritas, Irène Kraenzlin. Notre but est aussi de montrer au gouvernement provincial qu'il est possible de développer un autre tourisme que celui de masse.»
Tourisme alternatif, responsable, social, solidaire, éthique, communautaire… «Ce phénomène a connu un certain essor dans les années septante, puis à nouveau ces dernières années, confirme Rafael Matos, chercheur à la Haute Ecole valaisanne. Mais il reste marginal.» Dans la famille onusienne, la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) a lancé en juin 2004 l'Initiative E-Tourisme pour aider les pays du Sud à exploiter au mieux leur potentiel touristique. L'Organisation mondiale du tourisme a créé de son côté une Charte du tourisme durable et un Code mondial de l'éthique du tourisme.
Contribution à la communauté locale
Tourisme éthique? Tobias Meier, collaborateur chez Helvetas, n'aime pas utiliser ce terme. Pourtant, l'organisation a déjà emmené des Suisses au Kirghizistan, au Cameroun, au Népal et au Mali, en mêlant notamment trekking et visite de projets. Et l'an prochain, de nouveaux voyages devraient avoir lieu au Guatemala, au Kirghizistan et au Mali. «Parler de vacances éthiques, mettre un label sur une forme de tourisme, c'est extrêmement difficile, souligne Tobias Meier. Nous offrons simplement des voyages en collaboration avec des tour-opérateurs dont la philosophie d'entreprise est compatible avec la nôtre.»
Comment s'assurer que les populations locales sont réellement les bénéficiaires de ce nouveau commerce? Caritas, qui collabore également avec des professionnels du tourisme, a résolu le problème en demandant aux participants une contribution de 500 dollars destinée à la communauté locale. Même topo chez Helvetas: une participation de 300 à 450 francs va directement aux programmes menés par l'organisation. Avec, parmi les objectifs, celui «d'appliquer des principes de transparence».
Pas de telle contribution chez mediCuba. L'association créée par des professionnels de la santé pour aider l'île à développer son système de santé malgré l'embargo des Etats-Unis poursuit des buts nettement plus politiques. Derrière les visites de cliniques cubaines et autres instituts d'oncologie et de radiologie, cette organisation veut montrer «une dimension positive d'un régime souvent dénigré», selon les termes de son responsable romand.
Touristes militants
Tout cela vous semble manquer d'engagement? Eh bien, sachez que les plus militants laissent carrément de côté la dimension touristique. Les militants des droits de l'homme ont rendez-vous au sein des Brigades de paix ou de Peace Watch Switzerland, deux organisations qui proposent à leurs volontaires de partir comme observateurs dans des régions en conflit. Le but, cette fois, est d'assurer la sécurité d'organisations ou de personnes. Reste le même désir de découverte.
source:24 heures
Au Maroc, le nombre de touristes étrangers progresse de 13% à fin mars
Selon l’OMT, le tourisme international a connu en 2004 un rebond spectaculaire. Ainsi, l’an dernier, le nombre des arrivées de touristes internationaux a atteint 760 millions, soit une hausse de 10% par rapport à l’année 2003. Au Maroc, les performances du secteur sont satisfaisantes.Ci-dessous la réflexion donnée par la CGEM à ce sujet, telle qu’elle est traitée dans son bulletin "CGEM-infos".
Selon les derniers rapports de l’Organisation Mondiale du Tourisme, la croissance du secteur a été observée dans toutes les régions, essentiellement en Asie et dans le Pacifique (+29%) et au Moyen-Orient (+20%). L’Afrique a enregistré (+7%).
L’OMT prévoit un accroissement du nombre des touristes au niveau mondial qui, selon elle, passera de 700 millions en 2002 à 1,6 milliard d’ici l’an 2020 et que les recettes mondiales engendrées par le tourisme connaîtront également une très forte augmentation. Elles passeront de 479,2 milliards de dollars enregistrés en 2002 à plus de 2 trillions d’ici l’an 2020.
Au Maroc, le nombre de touristes étrangers a progressé de 13%, à fin mars 2005, pour atteindre 650.952 personnes, selon le ministère du Tourisme. Cet accroissement a concerné particulièrement les Français (+12%), les Espagnols (+28%), les Anglais (+19%) et les Allemands (+4%). Quant aux MRE, le nombre de ceux ayant regagné le Maroc s’est élevé à 381.760 personnes, en recul de 5% par rapport à la même période de l’année précédente. En parallèle, les nuitées globales dans les hôtels classés sont en hausse, à fin mars 2005, de 15%, s’inscrivant dans le mouvement de reprise observé depuis 2004. Cette évolution provient de la progression des nuitées réalisées par les touristes étrangers de 18% et à la signature de récents accords de commercialisation et de transport aérien avec les principaux Tour-Opérateurs européens.
Le tourisme, première activité industrielle du 21ème siècle
Selon les chiffres et les prévisions de l’Organisation Mondiale du Tourisme, ce secteur vital est appelé à devenir la première activité industrielle du 21ème siècle. Selon Azzelarabe Kettani, de la Fédération Nationale du Tourisme, « L’industrie touristique internationale dépasse aujourd’hui l’industrie militaire ».
Il est en effet prévu qu’une telle activité sera génératrice, directement ou indirectement, du plus grand nombre d’emplois à l’échelle mondiale. Il est donc évident que le tourisme et appelé à jouer un rôle majeur dans le développement économique de plusieurs pays, notamment ceux en voie de développement tel le Maroc. Il est noter que le tourisme emploie plus de 100 millions de personnes à travers le monde. Selon l’OMT, les recherches ont démontrés que le rythme de croissance de création d’emplois dans le secteur du tourisme est une fois et demie plus rapide que celui de tout autre secteur industriel. Le tourisme est donc un des secteurs sur lesquels les pays en développement doivent miser pour créer davantage de richesses et d’emplois. C’est un secteur qui engendre également d’énormes investissements en termes d’infrastructures. Les projets de développement en matière de tourisme concernent le transport aérien et routier, les marinas, les réseaux d’assainissement, la restauration des monuments historiques, les musés et sites naturels. Autrement dit, le tourisme crée une dynamique socio-économique importante.
L'opinion
Abdellah benjamaa - Nous avons remarqué dernierement le développement de l'activité touristique à distination du Maroc, en terme de nombre de visiteurs ainsi que le nombre de nuitées enregistré depuis le début de l'année. Une énorme augmentation par rapport à la même période de l'année derniere.
L’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) se propose de lancer un appel d’offres pour la réalisation de l’étude de la carte nationale du tourisme culturel et naturel. Les bureaux d’études agréés peuvent y participer.
Le tourisme culturel et naturel est un nouvel axe stratégique que la Tunisie compte développer, après le tourisme balnéaire, le tourisme saharien, le tourisme de golf et le tourisme thermal.
Pays méditerranéen, avec 3 régions climatiques différentes, le Nord (avec un climat méditerranéen), le Centre (steppique) et le Sud (désertique), ainsi que la succession de plusieurs civilisations sur 3.000 ans, allant de la civilisation Capsienne du néolithique, en passant par le Libyque, Punique, Romain, vandale, Byzantin, Aghlabide, Fatimide, Ziride, Hafside, Espagnol, Andalous et Turc, la Tunisie constitue une mosaïque culturelle peu exploitée.
La date limite de remise des offres est fixée au 11 juillet 2005.
Une ville thermale projetée à El Hamma
A “Jerba les bains”, (comme ailleurs) tout baignera lorsque les caisses de sécu soulageront les curistes
A Sfax, le centre “Chadia” se lance dans le bain
Le tourisme, dit de santé, est l’une des composantes de l’“industrie” touristique. Reste que cette filière, en dépit des atouts naturels que présente notre pays, n’a pas été jusque-là suffisamment exploitée.
A travers la randonnée de presse, organisée la semaine dernière (7, 8 et 9 juin) par l’Office National du Thermalisme, sur trois sites dans le Sud tunisien (Gabès, Djerba et Sfax), il nous a été donné de constater le frémissement du secteur du thermalisme et d’évaluer ses premiers pas et ses grands projets…
Elle fut l’un des berceaux de la résistance contre les forces coloniales. Elle a donné de grands leaders au mouvement national : Tahar Haddad, Mhamed Ali Hammi, Sassi Lassoued…
Sise à 30 kilomètres de Gabès en direction de Kébili, El Hamma (c’est de cette localité qu’il s’agit) est aussi une zone agricole (culture maraîchère), d’élevage (ovins), d’artisanat, mais elle est surtout une “station” géothermale de renom à l’échelle nationale; sa renommée a dépassé nos frontières pour séduire grand nombre de curistes algériens et libyens.
Les vertus curatives de ses eaux chaudes naturelles, jaillissant à 70 degrés à un débit supérieur à dix litres par seconde, offrent un potentiel d’eaux géothermales qui a donné des idées et un appétit d’exploitation aux responsables de la région et aux investisseurs.
D’entre les réalisations récemment accomplies dans le domaine agricole, citons l’unité de culture sous serre d’El Khébayat. Le chauffage de ces serres, grâce à une innovation technologique, se fait à la vapeur d’eau chaude provenant des sources naturelles; on y produit essentiellement des tomates destinées exclusivement à l’exportation (France, Canada, pays du Golfe) à raison d’une moyenne annuelle de 2 mille tonnes. On y produit également des melons et des concombres… Et l’exploitation qu’on compte développer, selon le délégué d’El Hamma, M. Jamel Hamadi, emploie actuellement 250 ouvriers et cadres.
Projet d’une ville thermale
de 47 hectares à Khébayat
La réalisation en cours (et à un stade avancé) du nouvel aéroport (militaire et civil) de Gabès, et le potentiel hydrique de la région ont également inspiré un projet grandiose et fort ambitieux qui consiste en l’édification d’une ville thermale sur une surface de 47 hectares.
Adopté d’entre trois variantes, le plan d’aménagement de cette future cité thermale comprend : les locaux de la ville, des espaces d’animation, des unités d’hébergement, des boutiques commerciales et un terrain de golf, le tout intégré dans l’environnement naturel dont l’oasis d’El Khébayat.
Extension du pôle universitaire de Gabès
Dans la foulée des rencontres et des exposés, nous ne pouvons vous priver de certaines informations, au risque de sortir un peu du sujet du jour : M. Kemel Ben Ali, gouverneur de Gabès, a révélé certaines réalisations et projets de taille :
— Restauration de 30 des 50 oasis que compte la région.
— Création pour la saison universitaire 2005-2006 de deux nouvelles institutions universitaires qui s’ajouteront aux neuf institutions existantes et qui porteront le nombre d’étudiants à Gabès à 17 mille.
— Projet de création dans la localité de Bouchamma (Gabès-Nord) d’une ville universitaire qui décongestionnera le campus universitaire de Gabès-Sud.
Quand Jerba se met au thermalisme
En 2000, et après avoir longuement “mâché” et finalisé son projet (onze ans), le docteur Slaheddine Anane (médecin formé en Allemagne) a édifié le centre de cures thermales “Djerba les Bains”. Plutôt conçu pour accueillir et traiter les handicapés moteurs, ce complèxe a une capacité de 152 lits dont 42 pour personnes en chaises roulantes et 24 pour personnes à mobilité réduite. Le confort et l’ambiance sont tels que les accompagnateurs des patients et les touristes “bien portants” y trouvent également leur compte. “Djerba les Bains” dispose d’équipements spécifiques des plus modernes et perfectionnés en matière de soins thérapeutiques : hydromassages, kinésithérapie, bains de CO2, bains électro-galvaniques, bains quatre cellules, bains et application de boue et de péloïde, rééducation en piscine, aquagym, relaxation, drainage lymphatique, sauna, inhalation, humage, pulvérisation, aérosol thermal, aérosol sonique, aérosol médical, gargarisme, bain nasal, irrigation, traitement de l’obésité… Une équipe médicale hautement qualifiée y veille. Pour le reste, rien n’a été laissé au hasard (commodités de transport et de loisirs comprises) pour assurer aux curistes, à des prix étudiés, un séjour qui joint l’utile à l’agréable.
Fréquenté par des Tunisiens, Algériens et Libyens mais aussi par des Suédois et des Norvégiens, “Djerba les Bains” compte étendre le “panel” de sa clientèle à d’autres pays tels que la France, l’Allemagne, le Canada et compte également élargir sa clientèle locale pour peu que la réglementation de la couverture sociale s’y prête mieux.
D’ailleurs, si ce centre hôtelier et de soins peut accueillir simultanément mille curistes, il tourne actuellement autour d’un taux d’exploitation (de ses installations) de l’ordre de 10 à 15 pour cent.
“Djerba Explore”
pas encore assez “exploré”
Notre “randonnée journalistique” nous a également menés au complexe culturel et de loisirs “Djerba Explore”, s’étendant sur quelque douze hectares, entre Taguermès et Midoun. “Djerba Explore” a été réalisé par des hommes d’affaires originaires de l’île qui avaient à cœur de la doter d’un atout supplémentaire. Le résultat est là ! C’est aujourd’hui un complexe admirable par son architecture, l’agencement de ses composantes et l’originalité de son parc de crocodiles (il y en a quatre cents de l’espèce la plus massive de la planète) et de son musée Lalla Hadria…
Un “nouveau-né” laché dans le bain
Situé à dix kilomètres de Sfax et à quelques “encablures” de l’aéroport, le centre thermal “Chadia” a été inauguré il y a trois mois à peine.
Fournissant des traitements à base d’eau thermale et de produits naturels, ce centre (entièrement financé par Madame Mariam Chatti) commence déjà à attirer la clintèle locale.
Ses mille mètres carrés couverts renferment une résidence de 10 lits et une buvette, alors que la partie réservée aux traitements comprend une salle de réception et un cabinet de médecin, une piscine et une salle de rééducation, un sauna et des salles de massage.
Les soins et traitements y sont dispensés par un personnel médical et paramédical compétent à des prix abordables. Mais madame Chatti parle déjà d’extension…
L.S.
La première bourse internationale du tourisme solidaire a été attribuée à un projet africain en Guinée-Conakry, ont annoncé mardi au Sénat à Paris les initiateurs du projet.
Arlette Alphaise-Furet, commissaire générale du MIT (Marché international du tourisme) à l'origine de ce projet, a expliqué que la bourse avait pour but de "favoriser le développement économique et social" dans des pays à potentiel touristique, dans un esprit d'éthique.
Elle bénéficie de l'appui, outre le ministère du Tourisme et le ministère des Affaires étrangères, de l'ONG Tétraktys, qui assurera le pilotage du projet, Cap Vers (formation et conseil tourisme), Maison de la France et l'APS (Association professionnelle de solidarité des agences de voyages).
Le projet retenu pour 2005 a été choisi par un comité de sélection parmi onze projets concernant des destinations aussi diverses que Madagascar, l'Equateur, le Maroc ou le Sénégal. Il a l'avantage de s'inscrire "dans une approche de développement sous-régional impliquant également le Mali et le Sénégal", a précisé le fondateur de l'ONG Tétraktys, le sénateur Jean Faure.
Il consiste en l'installation à Diary, en Moyenne-Guinée, d'un site touristique de randonnée et de nature, pour un budget de 38.000 euros sur six mois, comprenant infrastructures, conseils, formation de responsables, communication auprès des tours opérateurs.
AFP
Route verte, voie verte, vía verde, greenway, axe vert, qu'importe son nom, dans le monde entier celui-ci désigne des infrastructures destinées au trafic doux non motorisé, comme le vélo, les promenades à cheval ou le patin à roues alignées. Il en existe de diverses formes, avec des concepts différents, influencées par l'histoire et la culture locale. Mais encore faut-il savoir comment en faire la promotion.
De l'importance du cyclotourisme
L'aménagement de ces voies vertes constitue un atout touristique non négligeable, favorisant la création de commerces, l'implantation d'établissements hôteliers de différents types (hôtels, bed & breakfast, gîtes ruraux, campings, etc.) et de services axés sur les activités de loisirs (location de vélos, de patins, d'équipements pour chevaux et cavaliers, etc.).
Des pays européens comme l'Espagne, la Belgique ou la France ont su amplement tirer parti de cette nouvelle ressource pour promouvoir un tourisme actif respectueux de l'environnement. Sans oublier les Pays-Bas, véritable royaume du vélo en Europe.
Balisage directionnel et un logo unique
Parmi quelques réalisations de voies vertes réussies en Europe, les efforts déployés par l'Espagne fournissent de bons exemples d'actions de promotion pouvant être appliqués ailleurs.
En Espagne, l'existence des voies vertes est née en 1993 d'une volonté politique. Comme nous l'apprend le Guide de bonnes pratiques des voies vertes en Europe édité par la Communauté européenne, ce programme a adopté un logo qui l'identifie et une désignation commune (Vías Verdes ou Voies Vertes) à tous les itinéraires développés sur d'anciens tracés ferroviaires.
Cette image, identique sur l'ensemble du territoire espagnol, est un des grands atouts de ce programme et contribue à sa promotion. Le concept de Vías Verdes est ainsi vite devenu synonyme d'accessibilité, de sécurité, de confort mais aussi de charme. Outre sa fonction de balisage directionnel, le logo est une représentation des traverses ferroviaires, rappelant ainsi l'origine du programme.
Pour faire le rappel avec l'historique du programme, les anciennes traverses ferroviaires en bois ont été récupérées comme support des signaux directionnels et comme bornes kilométriques. Elles sont également utilisées en tant que barrière ou clôtures.
En plus d'une image identique nationale, chacune des voies vertes se distingue des autres par une appellation différente, en rappel, par exemple, de son unicité culturelle, historique, ou géographique.
Plus tard, ces logos ont été repris sur des objets de promotion, comme des tee-shirts, des casquettes, de la vaisselle, etc.
Une maison d'édition nationale
Pour ce qui est de la réalisation, la promotion et la distribution d'un guide format papier reprenant les différents itinéraires, ils mentionnent également l'importance du choix d'une maison d'édition nationale. Dans l'exemple espagnol, le premier volume avait été tiré à 13 000 exemplaires, un peu plus pour le second.
Et un bon plan de communication
En ce qui concerne la politique de communication, là aussi il importe que le message permette de découvrir l'existence de ces voies mais aussi d'encourager l'aménagement de nouveaux itinéraires.
Ainsi, une inauguration officielle a eu lieu en présence des différents organismes administrateurs, sous forme de marches familiales jumelées à des fêtes populaires locales. Dix circuits répartis sur tout le territoire avaient alors participé à cette Journée Nationale des Voies vertes. Les villages avaient participé en organisant diverses activités connexes, comme un marché artisanal, un petit train régional et des promenades en mongolfières.
L'événement a été largement diffusé grâce aux médias : journaux, chaînes de télévision et stations de radio, tant au niveau national que local, et même une chaîne d'informations internationale (Euronews). Des affiches et quelques 4000 fanions commémoratifs, des tee-shirts, des brochures, des casquettes, ont été distribués aux participants.
Le bilan de cette journée nationale du cyclotourisme s'est avéré très positif. Quelques politiciens amateurs de vélo et des groupes de cyclistes professionnels ont alors manifesté le souhait de collaborer à tous types d'initiatives correspondantes. Et depuis lors, cette manifestation a lieu chaque année à même époque, soit le 2ième dimanche de mai.
Sources :
- Commission Européenne. « Guide de bonnes pratiques des voies vertes en Europe : Exemples de réalisations urbaines et périurbaines », DG Environnement.
- Lemieux, Julie. « Une route à finir », Le Soleil, 4 août 2003, p. A15.
- Chaire de Tourisme de l'UQAM. « Les retombées économiques de la Route verte », [www.routeverte.com/fr/projet/RetEconRV2003.pdf], mars 2003.
- Lefebvre, Sylvain et Maryse Trudeau. « La Route verte, un circuit touristique ? », Téoros, vol. 22, no 2, été 2003.
Site Web :
- La Route verte au Québec - www.routeverte.com
- Vias Verdes - www.viasverdes.com
Entretien exclusif avec Bernard Carayon, député français (UMP) du Tarn |
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Source : L'economiste